[Redcercana] para traducir Fwd: Sarajevo, le Tribunal des femmes/ Sarajevo, il Tribunale delle Donne (Osservatorio Balcani e Caucaso) - 05-2015

Yolanda Rouiller roal en nodo50.org
Lun Jun 1 13:35:42 CEST 2015


Envié este mensaje el 13 de mayo y todavía no ha recibido el visto bueno 
de María Palomares; hoy le quito la foto y si tiene menos de 100 kb os 
llegará, espero. Si María ya no puede encargarse de la lista, habría que 
pensar en que otra coja el relevo. Abrazos

-------- Mensaje original --------
Asunto: 	para traducir Fwd: Sarajevo, le Tribunal des femmes/ Sarajevo, 
il Tribunale delle Donne (Osservatorio Balcani e Caucaso) - 05-2015
Fecha: 	Wed, 13 May 2015 23:50:05 +0200
De: 	Yolanda Rouiller <roal en nodo50.org>
Organización: 	Red de Mujeres de Negro
Para: 	Red Cercana de Mujeres de Negro 
<redcercanamdn en llistes.moviments.net>



Hola a todas:

Como sabéis del 7 al 10 de mayo ha tenido lugar en Sarajevo el tribunal 
de mujeres. Luz, Concha de Sena y yo hemos asistido a las jornadas; 
también nos encontramos con Arantxa e Imma y muchas otras compañeras 
amigas de los Balcanes, Italia, Israel, Bélgica, Francia, Argentina.
Fue un encuentro muy denso, emocionante y esperemos poder escribir sobre 
ello próximamente.
Ha llegado este texto en la red en francés con el original en italiano: 
¿se ofrece alguna a traducirlo?
Un abrazo,
Yolanda

------- Mensaje original --------
Asunto: 	Sarajevo, le Tribunal des femmes/ Sarajevo, il Tribunale delle 
Donne (Osservatorio Balcani e Caucaso) - 05-2015
Fecha: 	Wed, 13 May 2015 14:40:17 +0200
De: 	Edith Rubinstein <fenedithrubinstein en gmail.com>

	

	

	



*De: *Shebar Windstone [vze1emv8x en verizon.net]

*Envoyé: *lundi 11 mai 2015 19:26

*À: *Undisclosed recipients:

*Objet: *FYI: Sarajevo, the Women's Tribunal / Sarajevo, il Tribunale 
delle Donne (Osservatorio Balcani e Caucaso) / Sarajevo, le tribunal des 
femmes/ Sarajevo, il Tribunale delle Donne (Osservatorio Balcani e Caucaso)

http://www.balcanicaucaso.org/eng/Regions-and-countries/Bosnia-Herzegovina/Sarajevo-the-Women-s-Tribunal-161486

*Sarajevo, le Tribunal des femmes***

**

Andrea Oskari Rossini 
<http://www.balcanicaucaso.org/eng/Authors/%28author%29/Andrea%20Oskari%20Rossini> | 
Sarajevo

11 Mai 2015

*
***

*L’entrée du tribunal *

Photo Andrea Rossini**

**

*Le premier Tribunal des femmes en Europe a eu lieu à Sarajevo entre le 
7 et le 10 mai. Les participantes venaient de tous les pays de 
l’ex-Yougoslavie*

Plusieurs centaines de femmes écoutent en silence. A gauche, sur la 
scène sont les témoins. De l’autre côté, les expertes du tribunal qui, à 
la fin de chaque session, remettent les récits dans le contexte de la 
guerre contre les femmes  combattue dans cette région, et pas seulement 
ici. Nous sommes dans le Bosanski Kulturni Centar, l’auditorium 
historique au centre de Sarajevo. Les femmes parlent l’une après 
l’autre, émergeant de la pénombre au centre de la scène. Une témoin, 
d’un village de l’est de la Bosnie, raconte les viols subis à l’âge de 
15 ans dans le camp de concentration de Bratumac. Elle continue en 
décrivant la solitude post guerre, la pauvreté, son mariage et le début 
d’un nouveau cauchemar de violence (« une autre forme de camp »). Quand 
elle dit de son divorce qu’ils « ont pris mon adolescence, mais ils 
n’auront pas mon présent et mon futur » l’audience se lève et applaudit, 
sans s’arrêter. Ce n’est pas simplement un signe de respect. C’est un 
échange d’énergie. La force émanant de la scène, par des histoires de 
résistance dans des conditions indescriptibles est transmise à 
l’audience et vice et versa. Le langage intellectuel – certaines des 
théoriciennes et intellectuelles les plus importantes dans le mouvement 
féministe internationale sont ici – se mêle à celui du langage de femmes 
rurales sans divisions.

*Trois jours de témoignages*

**

Les témoignages ont continué pendant des heures, pendant trois jours. 
Parmi les éléments revenant sans cesse sont la continuité de la 
violence, l’étendue de ses conséquences pour la vie personnelle, 
familiale et communautaire, l’impunité des tortionnaires (« les 
assassins courent encore toujours dans les rues »), la misogynie des 
institutions, l’importance des réseaux de femmes («ceci est le premier 
Tribunal auquel j’ai jamais été invitée »).

Le règlement du Tribunal des femmes stipule que des journalistes ne 
peuvent ni enregistrer ni prendre des photos. Seuls quelques hommes sont 
présents. Au centre de tout le processus sont les témoins, venant de 
toutes les nouvelles républiques de l’ex-Yougoslavie, de la Slovénie à 
la Macédoine. Daša Duhaček, qui enseigne les études-femmes à la faculté 
de Sciences politiques de Belgrade explique l’origine de cette 
initiative ; « A la fin des années 1990 certaines militantes des Balkans 
ont rencontré Corinne Kumar, la militante dans l’Organisation tunisienne 
des droits humains El Taller, pendant le Tribunal des femmes en Afrique 
du Sud. L’idée de mettre sur pied une structure similaire en Europe a 
principalement été adoptée par des Femmes en Noir de Belgrade. Plusieurs 
années plus tard les militantes se sont mises à travailler avec ces 
femmes qui avaient résisté au nationalisme, s’étaient opposées à la 
circonscription des hommes, ou avaient souffert de crimes non présentés 
à la justice, donnant une voix à celles qui n’en avaient pas.

*Une approche féministe de la justice*

**

« Cet événement tire à sa fin d’un long processus auquel ont participé 
+/- 5.000 personnes », spécifie Staša Zajović des Femmes en Noir de 
Belgrade. « Nous avons travaillé pendant quatre ans et demi avec des 
femmes au niveau de la base, impliquant ensuite des collectifs 
d’universitaires et d’artistes. Nous avons beaucoup appris d’amies 
indiennes, nous avons étudié des modèles variés de justice 
transitionnelle, mais à la fin, nous avons développé de nouveaux modèles 
et de nouvelles méthodes. Nous ne sommes pas contre la justice 
traditionnelle, mais nous avons toujours su que la justice 
institutionnelle, qu’elle soit internationale ou locale, ne peut pas 
rencontrer les besoins des victimes. »

L’écrivaine et philosophe Rada Iveković, également présente à la 
rencontre, croit que le Tribunal des Femmes de Sarajevo représente un 
événement historique en « constituant un précédent » Dans le moment 
présent, nous subissons une situation qui est positivement une chasse à 
la femme, partout. L’espace publique, du moins dans le monde occidental, 
s’ouvre lentement à ce thème. Dans les Balkans, cependant, la situation 
est différente de celle du reste de l’Europe, parce qu’ici les femmes se 
sont mises à parler – ceci est nouveau et nous permet d’espérer et 
d’apprendre à partir de la base, il y avait des théories intellectuelles 
non suffisantes. La date d’aujourd’hui en est une à laquelle on pourra 
se référer dans le futur, comme un événement où des choses ont été dites 
et enregistrées, et seront préservés dans les archives des Femmes en 
Noir comme un héritage extrêmement important. »

Le pivot de la procédure est les témoignages des femmes. Tout le reste, 
y compris le rôle des médias ne vient qu’au second plan. Pendant tous 
les trois jours, l’accent est sur la nécessité de garantir la sécurité 
et le respect pour les paroles des femmes. « En écoutant, dans un espace 
sans danger, nous assurons la reconnaissance de la douleur qu’elles ont 
souffert pendant et après la guerre, » explique  Lepa Mlađenović, 
consultante au Centre de Belgrade contre les violences envers les 
femmes. « Nous voulons savoir ce qui s’est passé, mais aussi partager 
leur situation émotionnelle, de sorte qu’elles ne se sentent pas seules. 
Cette échange entre la scène et l’audience est extrêmement importante, 
les applaudissements sont importants – ils signifient oui, vous avez 
survécu, oui, nous savons la douleur dont vous avez souffert, oui, nous 
nous sentons solidaires avec vous comme femmes et partageons votre 
besoin de justice. Parce que ces rencontres servent aussi à une guérison 
émotionnelle, mais nous voulons évidemment la justice. »

Nora Morales de Cortiñas, des Mères de la Place de Mai, qui est venue à 
Sarajevo pour participer au travail du tribunal élargit: «  Les auteurs 
de génocide, de torture et de viol doivent rester à vie en prison. Pas 
d’amnistie possible. Ceci n’est pas une vendetta, c’est la justice. »

aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

*Le système pénal*

**

A la fin des témoignages, le dimanche matin, le Conseil judiciaire du 
Tribunal des femmes, consistant en féministes, en écrivaines et en 
militantes  (Vesna Rakić, Gorana Mlinarević, Chris Campbell, Latinka 
Perović, Charlotte Bunch et Vesna Teršelič), prend la parole. Des 
recommandations et des verdicts préliminaires sont lus. Le système pénal 
décrit est bien plus étendu que ce qui est pris en compte par la justice 
traditionnelle. La responsabilité des états, des institutions 
religieuses et des médias sont tous pris en considération; non seulement 
les victimes de la guerre sont prises en considération, mais aussi les 
victimes de procédures criminelles de privatisation après la guerre, et 
de nouveaux chefs d’accusation criminels comme la conscription forcée. 
Pourtant, avant la lecture, une inquiétude est formulée pour la 
Macédoine « sur le bord du précipice ». Ces jours-ci de Sarajevo ne 
s’intéressent pas à un passé lointain, mais au présent. Rada Žarković, 
une Femme en Noir bosniaque et fondatrice de la coopérative “Ensemble” à 
Bratunac, me rappelle que “les réseaux de femmes étaient la seule chose 
qui aient travaillé même pendant la guerre, dans des conditions 
impossibles. La conscience de cette force a grandi grâce à l’expérience 
de ce Tribunal, au-delà de toutes mes attentes. Ceci est important aussi 
pour ce qui pourrait arriver dans l’avenir. »

Les décisions finales du tribunal des femmes apparaîtront dans quelques 
semaines sur le portal Ž <http://www.zenskisud.org/>enski 
<http://www.zenskisud.org/> Sud

******************************

http://www.balcanicaucaso.org/aree/Bosnia-Erzegovina/Sarajevo-il-Tribunale-delle-Donne-161486 
<http://www.zenskisud.org/>


  Sarajevo, il Tribunale delle Donne <http://www.zenskisud.org/>


    ita _eng_
    <http://www.balcanicaucaso.org/aree/Bosnia-Erzegovina/Sarajevo-il-Tribunale-delle-Donne-161486>


<http://www.balcanicaucaso.org/aree/Bosnia-Erzegovina/Sarajevo-il-Tribunale-delle-Donne-161486>

Andrea Oskari Rossini | Sarajevo 
<http://www.balcanicaucaso.org/eng/Regions-and-countries/Bosnia-Herzegovina/Sarajevo-the-Women-s-Tribunal-161486>

11 maggio 2015 
<http://www.balcanicaucaso.org/eng/Regions-and-countries/Bosnia-Herzegovina/Sarajevo-the-Women-s-Tribunal-161486>


<http://www.balcanicaucaso.org/Autori/Andrea-Oskari-Rossini>

L'ingresso del Tribunale (Foto Andrea Rossini) 
<http://www.balcanicaucaso.org/Autori/Andrea-Oskari-Rossini>

Il primo Tribunale delle Donne in Europa si è svolto a Sarajevo dal 7 al 
10 maggio. Le partecipanti sono giunte da tutti i paesi dell’ex 
Jugoslavia ed hanno denunciato la guerra combattuta ogni giorno contro 
le donne. Molte le delegazioni internazionali 
<http://www.balcanicaucaso.org/var/obc/storage/images/aree/bosnia-erzegovina/sarajevo-il-tribunale-delle-donne-161486/1004071-2-ita-IT/Sarajevo-il-Tribunale-delle-Donne_large.jpg>**

Alcune centinaia di donne ascoltano in silenzio. Sul lato sinistro del 
palco ci sono le testimoni. Dall’altro lato ci sono le esperte del 
Tribunale che, alla fine di ogni sessione, riportano le singole storie 
nel contesto della guerra contro le donne che viene combattuta in questa 
regione, e non solo. 
<http://www.balcanicaucaso.org/var/obc/storage/images/aree/bosnia-erzegovina/sarajevo-il-tribunale-delle-donne-161486/1004071-2-ita-IT/Sarajevo-il-Tribunale-delle-Donne_large.jpg>

Siamo nel Bosanski Kulturni Centar, storico auditorium nel centro di 
Sarajevo. Le donne prendono la parola una dopo l’altra, emergendo al 
centro del palco dalla penombra. Una testimone, di un villaggio della 
Bosnia orientale, racconta degli stupri subiti a 15 anni nel campo di 
concentramento di Bratunac. Continua descrivendo la solitudine del 
dopoguerra, la povertà, il matrimonio e l’inizio di un nuovo incubo di 
violenza (“un’altra forma di campo”). Quando racconta del divorzio, e 
che “hanno preso la mia adolescenza, ma il mio presente e futuro non lo 
avranno”, tutta la platea si alza in piedi. Le donne applaudono senza 
fermarsi. Non è solo un segno di rispetto. È uno scambio di energia. La 
forza che proviene dal palco, il racconto della resistenza a situazioni 
inenarrabili, si trasmette alla platea e viceversa. Il linguaggio 
accademico – qui ci sono alcune tra le più importanti teoriche e 
pensatrici del movimento femminista internazionale – si mescola con 
quello di donne di campagna come se fosse la cosa più naturale. 
<http://www.balcanicaucaso.org/var/obc/storage/images/aree/bosnia-erzegovina/sarajevo-il-tribunale-delle-donne-161486/1004071-2-ita-IT/Sarajevo-il-Tribunale-delle-Donne_large.jpg>


      _Tre giorni di testimonianze_
      <http://www.balcanicaucaso.org/var/obc/storage/images/aree/bosnia-erzegovina/sarajevo-il-tribunale-delle-donne-161486/1004071-2-ita-IT/Sarajevo-il-Tribunale-delle-Donne_large.jpg>

Le testimonianze continuano per ore, per tre giorni. Tra gli elementi 
che ricorrono ci sono la continuità della violenza, le sue conseguenze 
di lungo periodo nella vita personale, familiare e delle comunità, 
l’impunità dei torturatori (“gli assassini camminano tranquilli per la 
strada”), la misoginia delle istituzioni, l’importanza delle reti di 
donne (“questo è l’unico Tribunale in cui io sia mai comparsa”). 
<http://www.balcanicaucaso.org/var/obc/storage/images/aree/bosnia-erzegovina/sarajevo-il-tribunale-delle-donne-161486/1004071-2-ita-IT/Sarajevo-il-Tribunale-delle-Donne_large.jpg>

Le regole del Tribunale prevedono che i giornalisti non possano 
registrare o fotografare. Gli uomini presenti sono pochissimi. Al centro 
di tutto il processo ci sono le testimoni, che provengono da tutte le 
nuove repubbliche nate dopo la fine dell’ex Jugoslavia, dalla Slovenia 
alla Macedonia. Daša Duhaček, che insegna studi di genere alla Facoltà 
di Scienze Politiche di Belgrado, ci spiega la genesi dell’iniziativa: 
“Alla fine degli anni ’90, alcune attiviste dei Balcani hanno incontrato 
Corinne Kumar, militante tunisina dell’organizzazione per i diritti 
umani El Taller, durante lo svolgimento di un Tribunale delle Donne in 
Sud Africa. L’idea di avviare un processo simile in Europa è stata 
ripresa principalmente dalle Donne in Nero di Belgrado. Alcuni anni più 
tardi, le attiviste hanno avviato un lungo lavoro con quante hanno 
resistito al nazionalismo, si sono opposte all’arruolamento degli 
uomini, hanno subito crimini che nessuno ha giudicato, dando voce a 
quante non hanno avuto voce”. 
<http://www.balcanicaucaso.org/var/obc/storage/images/aree/bosnia-erzegovina/sarajevo-il-tribunale-delle-donne-161486/1004071-2-ita-IT/Sarajevo-il-Tribunale-delle-Donne_large.jpg>


      _Un approccio femminista alla giustizia_
      <http://www.balcanicaucaso.org/var/obc/storage/images/aree/bosnia-erzegovina/sarajevo-il-tribunale-delle-donne-161486/1004071-2-ita-IT/Sarajevo-il-Tribunale-delle-Donne_large.jpg>

“Questo evento arriva alla fine di un lungo processo cui hanno 
partecipato circa 5.000 persone”, precisa Staša Zajović, delle Donne in 
Nero di Belgrado. “Abbiamo lavorato per circa 4 anni e mezzo con le 
donne a un livello di base, e coinvolto accademici e collettivi di 
artisti. Abbiamo imparato molto dalle amiche indiane, studiato i diversi 
modelli di giustizia transizionale, ma alla fine abbiamo sviluppato 
nuovi modelli e metodi. Non siamo contro la giustizia tradizionale, 
afferma Staša, ma abbiamo sempre saputo che la giustizia istituzionale, 
sia a livello internazionale che locale, non può soddisfare i bisogni 
delle vittime.” 
<http://www.balcanicaucaso.org/var/obc/storage/images/aree/bosnia-erzegovina/sarajevo-il-tribunale-delle-donne-161486/1004071-2-ita-IT/Sarajevo-il-Tribunale-delle-Donne_large.jpg>

Secondo la filosofa Rada Iveković, presente all’incontro, il Tribunale 
delle Donne di Sarajevo rappresenta un evento storico in quanto 
“costituisce un precedente. In questo momento stiamo vivendo una 
situazione di vera e propria caccia alle donne, dappertutto. Lo spazio 
pubblico, perlomeno nel mondo occidentale, si sta lentamente aprendo a 
questo tema. Nei Balcani però la situazione è diversa dal resto 
d’Europa, perché qui le donne hanno cominciato a parlare, e questa è una 
cosa nuova, che ci permette di sperare e di imparare dalla base, laddove 
i saperi teorici e accademici non sono sufficienti. La data di oggi 
rappresenta un evento al quale ci potremo richiamare in futuro, qui sono 
state dette cose che vengono documentate, c’è un archivio che verrà 
conservato dalle Donne in Nero, è un patrimonio importantissimo”. 
<http://www.balcanicaucaso.org/var/obc/storage/images/aree/bosnia-erzegovina/sarajevo-il-tribunale-delle-donne-161486/1004071-2-ita-IT/Sarajevo-il-Tribunale-delle-Donne_large.jpg>

Il perno attorno a cui ruota l’incontro sono le testimonianze delle 
donne. Tutto il resto, incluso il ruolo dei media, resta in secondo 
piano. Per tutte le tre giornate, l’enfasi rimane sulla necessità di 
garantire la sicurezza e il rispetto per le parole delle donne. 
“Ascoltando, in uno spazio sicuro, diamo un riconoscimento al dolore che 
loro hanno sofferto durante e dopo la guerra”, mi spiega Lepa 
Mlađenović, consulente del Centro contro la violenza sulle Donne di 
Belgrado. “Vogliamo sapere cosa è successo, ma anche condividere 
emotivamente la loro situazione, in modo che non si sentano sole. Lo 
scambio che avviene tra il palco e la platea è importantissimo, 
l’applauso è importantissimo, vuol dire sì, sei sopravvissuta, sì, 
conosciamo il dolore che hai dovuto sopportare, sì, siamo solidali con 
te come donne, condividiamo il tuo bisogno di giustizia. Perché questi 
incontri servono anche per guarire a livello emozionale, ma naturalmente 
vogliamo giustizia”. Nora Morales de Cortiñas, Madre di Plaza de Mayo 
venuta a Sarajevo per partecipare ai lavori del Tribunale, mi chiarisce 
il concetto: “I genocidi, i torturatori, gli stupratori devono restare 
in carcere fino alla morte, non c’è amnistia possibile. Non si tratta di 
vendetta, ma di giustizia”. 
<http://www.balcanicaucaso.org/var/obc/storage/images/aree/bosnia-erzegovina/sarajevo-il-tribunale-delle-donne-161486/1004071-2-ita-IT/Sarajevo-il-Tribunale-delle-Donne_large.jpg>


      _Il sistema criminale_
      <http://www.balcanicaucaso.org/var/obc/storage/images/aree/bosnia-erzegovina/sarajevo-il-tribunale-delle-donne-161486/1004071-2-ita-IT/Sarajevo-il-Tribunale-delle-Donne_large.jpg>

Al termine delle testimonianze, domenica mattina, prende la parola il 
collegio giudicante del Tribunale delle Donne, composto da femministe, 
scrittrici e attiviste (Vesna Rakić, Gorana Mlinarević, Chris Campbell, 
Latinka Perović, Charlotte Bunch e Vesna Teršelič). Le donne leggono le 
raccomandazioni e i verdetti preliminari. Il sistema criminale che 
descrivono è molto più ampio di quello preso in esame dalla giustizia 
tradizionale. Vengono prese in esame le responsabilità degli stati, 
delle istituzioni religiose, dei media, trovano spazio non solo le 
vittime di guerra ma anche quelle dei processi criminali di 
privatizzazione del dopoguerra e nuove fattispecie giuridiche, quali il 
crimine di arruolamento forzato. 
<http://www.balcanicaucaso.org/var/obc/storage/images/aree/bosnia-erzegovina/sarajevo-il-tribunale-delle-donne-161486/1004071-2-ita-IT/Sarajevo-il-Tribunale-delle-Donne_large.jpg>

Prima della lettura, però, il pensiero va alla Macedonia, “sull’orlo del 
precipizio”. Le giornate di Sarajevo non sono rivolte a un passato 
remoto, ma al presente. Rada Žarković, bosniaca, Donna in Nero e 
fondatrice della cooperativa “Insieme” di Bratunac, mi ricorda che “le 
reti delle donne sono l’unica cosa che funzionava anche durante la 
guerra, in condizioni impossibili. La consapevolezza di questa forza è 
stata accresciuta dall’esperienza di questo Tribunale, oltre ogni mia 
aspettativa. Questo è importante anche per quello che potrebbe avvenire 
in futuro.” 
<http://www.balcanicaucaso.org/var/obc/storage/images/aree/bosnia-erzegovina/sarajevo-il-tribunale-delle-donne-161486/1004071-2-ita-IT/Sarajevo-il-Tribunale-delle-Donne_large.jpg>

Le decisioni finali del Tribunale delle Donne saranno pubblicate tra 
qualche settimana sul portale _Ženski Sud_. 
<http://www.balcanicaucaso.org/var/obc/storage/images/aree/bosnia-erzegovina/sarajevo-il-tribunale-delle-donne-161486/1004071-2-ita-IT/Sarajevo-il-Tribunale-delle-Donne_large.jpg>


------------ próxima parte ------------
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